IL ÉTAIT UNE FOIS...

… en 1982. Orwell écrivait 1984 et internet n’était qu’un projet militaire. Il y avait des câbles et des antennes sur tous les toits (comme dans le Fabuleux destin d’Amélie Poulain). Une époque où l’on vérifiait une centaine de fois la boîte aux lettres jusqu’à ce que cette missive tant attendue arrive enfin pour avoir des nouvelles d’une telle ou un tel. Un temps où une seule ligne téléphonique régnait dans la pièce à vivre et dont son utilisation était minutée car chère à l’usage…  

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Peu après, d’un coup, l’audiovisuel explose. Les (folles!) années 90 arrivent pour le plaisir des foyers espagnols, qui s'émerveillent devant une panoplie de chaînes privées aux contenus déjantés. On découvre les anime japonais, les mamachicho italiennes et, merveille des merveilles, les guignols qui précédent les contenus codifiés d’une certaine chaîne française. 

Au dernier étage d’un bâtiment aux briques dans le sud de Madrid, Roma G. Longoria découvre le cinéma avec Fantasia, classique de Disney, Shining, chef d’œuvre de Kubrick et E.T. L’extraterrestre, de Spielberg. L’été, Roma G. Longoria écrit des histoires pour maintenir une correspondance avec des amis. L’hiver, lors des (interminables) repas familiaux où l’on se rassemble à plus de 50, elle anime la réunion avec des princes malhonnêtes, guerrières coquines et dragons peureux. Place aux pièces de théâtre, où sœurs et voisins jouent des rôles qu’elle avait écrits pour le bonheur d’un public sélect de grand-mères et parents. 

Roma G. Longoria a toujours été fascinée par l’art de raconter des histoires. Depuis petite, elle dévore des livres (nouvelles, romans, biographies) des BD, des séries et des films. À travers son parcours professionnel, Roma G. Longoria confirme que la création artistique est l’outil qu’il lui faut pour exprimer sa vision du monde et explorer son imagination.

Après quinze ans dans l’écriture de storytelling pour de grandes marques et la réalisation publicitaire, Roma G. Longoria revient à ses premiers amours, l’art du scénario de fiction. Ainsi, elle reproduit des histoires que, comme quand elle était petite, elle voit défiler dans la télé de sa tête.